Les para-sympathicolytiques peuvent réduire le volume des sécrétions lacrymales. Citons comme exemples : l'imipramine, les antiparkinsoniens, les antispasmodiques et antidiarrhéiques, analgésiques, antitussifs, antihistaminiques, antidépresseurs tricycliques (ATC), ISRS... Le β-bloquants et le méthotrexate peuvent également provoquer une sécheresse oculaire$​​​​​​$​​​.

Les larmes artificielles peuvent soulager les symptômes d'yeux secs. Un gel possède une viscosité plus élevée que des gouttes et est un meilleur choix parce qu'il reste plus longtemps en contact avec l'œil que les gouttes.

Les différents types de larmes artificielles sont efficaces pour soulager les symptômes. Des études comparatives de bonne qualité font défaut, de sorte que le choix entre les différents produits n'est pas clair$​$​. La réaction aux différentes préparations diffère fortement d'un individu à l'autre et le choix se fera donc de préférence sur base de la réponse clinique$​​​​​​​​​​. Ces préparations contiennent souvent des agents de conservation (comme le chlorure de benzalkonium) qui peuvent être irritants, voire toxiques. Si cette irritation est mal interprétée, elle peut entraîner un usage plus fréquent du produit, créant ainsi un nouveau cercle vicieux$​​​​​​​​​​. La préférence va donc à des produits exempts d'agents de conservation$​​​​​​​​​​$​​​.

• larmes artificielles