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Formulaire de soins aux Personnes Agées
Incontinence urinaire chez la femme
Littérature consultée à la date du : 07/03/2022
Introduction
En raison de différences physiologiques et de différences de présentation clinique de l'incontinence urinaire chez l’homme et la femme, nous la discutons séparément. L'incontinence urinaire chez l’homme est discutée sous les « plaintes mictionnelles chez l'homme ».
Épidémiologie
L’incontinence urinaire est un problème fréquent chez la personne âgée qui est très souvent sous-estimé.
Une étude épidémiologique mentionne une prévalence de 21% parmi une population âgée de plus de 85 ans, dont la majorité vit à domicile. Cette prévalence est probablement encore sous-évaluée
On observe chez la femme un pic de prévalence autour de la ménopause avec une phase de plateau entre 50 et 70 ans, et une nouvelle augmentation à un âge avancé
A partir de 60 ans, les types d'incontinence se présentent de façon plus équilibrée, avec un taux d’incontinence d'effort de 40 %, d’incontinence d’urgence de 27 % et d’incontinence mixte de 33 %
Définitions et classification
L'incontinence urinaire peut se définir comme des pertes urinaires involontaires, récurrentes, objectivement constatées, ayant des répercussions sur l’hygiène et la situation psychologique et sociale du sujet
En fonction de son mode de présentation et de sa cause, on distingue :
L'incontinence d’urgence (ou impériosités) : pertes involontaires d'urines dues à l'impossibilité d'inhiber la contraction du détrusor (instabilité vésicale).
L'incontinence de stress (ou d’effort) : pertes involontaires d'urines provoquées par un affaiblissement des muscles du plancher pelvien et/ou du col vésical. Le patient perd de petites quantités d'urines lors d'efforts intentionnels (sport) ou non (éternuements, toux), qui augmentent la pression intra-abdominale.
L'incontinence mixte : pertes involontaires d'urines se produisant tant en cas de l'élévation de la pression intra-abdominale qu'en cas d'un besoin soudain de miction. Les causes correspondent à celles de l'incontinence de stress et d'urgence.
L'incontinence par regorgement (en cas de rétention vésicale) : la pression dans la vessie pleine dépasse la pression urétrale maximale en absence de contractions du détrusor
Son traitement, en dehors de la situation aiguë, est du ressort de la deuxième ligne.
L'incontinence fonctionnelle : elle résulte de l’incapacité d'atteindre les toilettes à temps en raison d’un manque de mobilité ou de troubles cognitifs
Considérations générales
Selon une étude qui a examiné le traitement non-chirurgical de l'incontinence urinaire chez la femme, les femmes ne font état d'une amélioration globale de leur qualité de vie et/ou d'un traitement réussi qu'à partir d'une diminution de 70 % du nombre d'épisodes d'incontinence
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